Chaque nuit est une succession de cycles divisés chacun en sommeil lent et paradoxal. S’il y a une horloge à écouter, c’est bien votre horloge biologique. Que vous soyez chouette ou alouette, c’est elle qui vous dicte de dormir suffisamment afin que votre organisme récupère. Il est vraiment important de respecter vos cycles biologiques, en essayant de vous coucher sensiblement aux mêmes heures et de vous lever à heure fixe, même le week-end. N’espérez pas rattraper vos nuits blanches par des “ grasses matinées ”. Le sommeil du matin, trop riche en sommeil paradoxal et trop pauvre en sommeil lent, ne repose pas vraiment. La sieste de l’après-midi (plus riche en sommeil lent profond) est plus favorable à la récupération de la fatigue accumulée par manque de sommeil.
Mon astuce pour déterminer le nombre d’heures de sommeil que vous avez besoin : couchez-vous une heure, voire une heure et demi plus tôt pendant une dizaine de jours. Si, durant cette période, vous vous sentez en meilleure forme, c’est qu’il vous faut plus dormir.
Il faut savoir qu’une nuit sans sommeil diminue de 20 % nos capacités cérébrales. Notre vigilance baisse, nous sommes plus sensibles au stress, plus émotifs et notre mémoire chute. Pour retrouver un sommeil réparateur et donc éviter d’être fatigué(e), il suffit d’adopter une bonne hygiène de vie et s’aider de la phytothérapie disposant d’un arsenal anti-insomnie.
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