Réputée pour ses propriétés antivirales et immunostimulantes, l’échinacée est un véritable bouclier pour notre organisme. A prendre en cure cet hiver pour renforcer vos défenses naturelles.

De la famille des Astéracées, seules trois espèces sont inscrites à la Pharmacopée française : l’échinacée à feuilles étroites (Echinacea angustifolia DC.), l’échinacée pourpre (Echinacea purpurea (L.) Moench) et l’échinacée pâle (Echinacea pallida Nutt.).

L’échinacée était traditionnellement utilisée par les Amérindiens pour soigner les infections respiratoires, les rages de dents ou localement pour guérir blessures, morsures de serpent et piqûres d’insectes. Elle est prescrite en cure pour faire face à une fatigue passagère, soulager une infection urinaire et pour prévenir et traiter le rhume à court terme. En usage externe, l’échinacée s’avère un bon cicatrisant et antimycosique. En homéopathie, grâce à ses vertus cicatrisantes et anti-inflammatoires, Echinacea angustifolia est indiqué en cas de piqûre d’hyménoptère, de mycose ou de furoncle.

Les précautions

Respectez la posologie et demandez toujours conseil à votre médecin avant d’en prendre car elle peut provoquer des effets secondaires (nausées, vomissements, éruptions cutanées…), réagir avec certains médicaments ou perturber les résultats d’analyse sanguine. A éviter en cas de maladie auto-immune (polyarthrite rhumatoïde, lupus…) car sa prise pourrait aggraver son évolution.

Mon conseil : dès le début d’un rhume ou d’un mal de gorge, optez pour la teinture-mère bio d’Echinacea angustifolia (15 à 30 gouttes, 3 fois par jour, à diluer dans un peu d’eau, à distance des repas. Ne pas dépasser une semaine, cessez la prise dès la disparition des symptômes).